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Des étapes de vie à traverser

Vous vous demandez très certainement dans quelle mesure vous pourriez être concerné par le coaching, si il est nécessaire de vivre une situation spécifique ou de faire partie d’une catégorie particulière de personnes. Et puis en quoi cela pourrait-il vous être utile et à quelles fins ? Je vais partager avec vous quelques étapes de vie inspirées de celles de mes coaches et qui, loin d’être exhaustives, se rapprochent peut-être de celles que vous, ou des personnes proches de vous, traversez actuellement. Cela sera plus éloquent que n’importe quel discours et vous aidera certainement à franchir le pas le plus difficile… demander de l’aide ! Voici leurs histoires…
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« Depuis quelques mois j’ai changé de milieu professionnel, je suis en structure hospitalière avec un public de personnes âgées très abîmées. Le fonctionnement est à peu près le même qu’en maison de retraite médicalisée, où j’ai exercé plusieurs années, mais le rythme est plus poussé. Ce nouveau poste demande beaucoup de mémorisation. J’ai peur de ne pas y arriver, de ne pas satisfaire aux exigences du métier, de ne pas être dans les temps. . . J’apprécie ma nouvelle fonction mais, même si je ne l’affiche pas, mon stress s’est remarqué. Ma supérieure hiérarchique l’a pointé dans mon évaluation, ça peut me pénaliser pour l’avenir… »

« Voilà 10 ans, il y a eu la séparation. J’ai d’abord vécu en appartement avec mes 3 enfants, laissant maison, meubles, voiture et toutes nos affaires… pas d’argent, pas de travail… 3 ans plus tard, j’ai reconstruit ma vie et rencontré Maxime, père de 2 enfants, et nous nous sommes installés tous ensemble.

Nous avons commencé une vie commune assez « chaotique » car l’un et l’autre en prise avec nos « ex », à devoir côtoyer les tribunaux, les éducateurs, les psychologues… Bien que notre relation  fut un réconfort à tous ces maux, que nous ayons réussi à faire des projets ensemble, au fil des années notre relation s’est dégradée. Nous prenons chacun parti pour nos enfants respectifs, nous évitons les discussions, nous n’avons plus de projets, pas d’activités communes et nous faisons peu de sorties… j’ai l’impression que nous vivons l’un à côté de l’autre sans nous voir, comme deux inconnus. J’ai peur de vivre une deuxième rupture.. »

« Un dimanche, en famille, il nous a pris de feuilleter nos albums photos de vacances et ce que j’ai vu ne m’a vraiment pas plu.  J’étais même choquée. Je n’ai rien dit mais ce jour là j’ai pris une claque. Je comprenais soudainement mieux les remarques de mon mari sur mon laissé aller et l’obsession de ma fille, qui me ressemble beaucoup, à vouloir faire des régimes malgré ses 45 kg toute mouillée. Ca m’a donné le bourdon, un sentiment mêlé de tristesse et de culpabilité.

Je ne me reconnais plus. 5 années ont passé sans que je m’occupe de moi, et le pire c’est que je n’en ai même pas l’envie aujourd’hui; comme si j’avais perdu le goût de vivre. Le goût de faire les magasins, de faire du sport, de me mettre en valeur, de plaire… Il n’y a pas si longtemps j’étais bien plus active, je savais allier mes activités pro et perso. J’étais bien dans ma peau, j’aimais séduire. Que s’est-il passé depuis ?

Je culpabilise tout le temps de manquer de féminité mais je me sens incapable de la retrouver… »

« J’assume la responsabilité d’un poste de Responsable des ventes pour une société industrielle. Mon équipe est très hétéroclite, mes tâches sont très diversifiées, j’ai beaucoup d’affaires à traiter en même temps et pas toujours des plus agréables. Je suis très sollicité par les clients, tant par mail, que par téléphone. Je ne compte plus mes heures et parfois je suis tellement fatigué, que je me sens au bord du pétage de plomb. Je ne peux pas continuer comme ça.

Je travaille sans cesse dans l’urgence et je cours après le temps, même en terminant tard le soir. Le seul résultat obtenu est un manque de sommeil,  ma vie de famille qui en patit et j’ai toujours autant d’affaires en cours .

Avant de frôler le burn-out, je dois sérieusement me reprendre en mains. J’ai besoin de sortir mon nez du guidon et de mettre en place une organisation moins stressante. J’y gagnerai tant en sérénité qu’en efficacité et préserverai ma santé… »

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« Je suis en pleine procédure de divorce, mon fils aîné est parti de l’autre côté de l’atlantique pour ses études et ma benjamine me livre une petite guerre intestine depuis qu’elle a décidé d’être « autonome ».

Je suis  bloquée dans les démarches administratives de la séparation, je ne reçois que des mauvaises nouvelles. Je dois être sur tous les fronts en même temps, je me sens noyée. Je ne sais plus où j’en suis, ni par quel bout m’y prendre.

Je me rends compte qu’il m’est plus facile de m’occuper des autres que de moi-même, je me sens dépassée, embrouillée, vidée  et psychologiquement très fatiguée.

Je ne remets pas en cause mon choix de vie,  il s’est imposé comme une évidence. Malgré tout j’ai l’impression d’abandonner mon mari à son sort et de bouleverser une vie de famille bien organisée mais dans laquelle je ne me reconnais plus, où je n’avance plus.

Beaucoup de paramètre se combinent, cela me met en panique et je vis une grosse charge émotionnelle  avec tous ces derniers évènements. J’ai besoin de prendre du recul… »

« Je suis très actif et assez fier, je l’avoue, de ce que j’ai réussi à cultiver dans ma vie. Je m’épanouis à travers plusieurs domaines dont la musique.

Depuis l’âge de 8 ans je joue de la clarinette, j’en ai 22 aujourd’hui, et j’accompagne notre orchestre municipal. Lors de notre dernier concert, nous étions plusieurs formations en compétition et je me suis surpris une fois de plus à avoir les mains moites et à me mettre à trembler sans pouvoir me contrôler. Je me crispe sur ma chaise et je n’arrive même plus à battre la mesure avec le pied.

Dès que je dois jouer en soliste, c’est la panique. J’ai l’impression de passer un examen et que tout le concert repose sur ma prestation. Le stress me fait faire même pire que mieux, je me mets à faire des canards inhabituels.

La pression commence en fait dès les répétitions, j’appréhende le jour  du concert.  J’ai beau essayer de me rassurer, ça ne marche pas, je m’énerve sur mon morceau et perd tout discernement.

Je veux pouvoir jouer en étant à l’aise, retrouver le plaisir, celui même qui permet de partager un moment d’émotions avec le public… »

« J’attends mon premier enfant, et quel enfant ! Je l’ai tellement souhaité. C’est le but de ma vie. Et voilà, il est là, en moi.

Seulement, lors de la 3ème visite à la clinique, je me suis mise à angoisser et à avoir peur de l’accouchement. Peur de devoir faire face à un problème grave. Je me suis mise à transpirer, ma respiration est devenue forte et s’est accélèrée. Une fois la visite passée, tout est revenu à la normale mais je me suis sentie très fatiguée.

Depuis, à chaque visite, cet état se répète mais les sages-femmes ne veulent rien savoir. J’ai l’impression que personne ne m’entend, pas plus le corps médical que ma famille d’ailleurs, qui ne comprend rien à mon angoisse.

Je n’arrive pas à déstresser, je ne contrôle rien, et j’ai de plus en plus peur de faire une crise le jour de l’accouchement. Que va-t-il m’arriver? Mon bébé est-il en danger ? Je ne veux pas le perdre. Comment me maîtriser ? »

« Ancienne sportive en club, j’étais très mince. Je pesais 50 kg pour 1,60 m et j’ai conservé ce poids jusqu’à mes 30 ans. Mais l’arrêt du sport pendant 20 ans, le travaille de nuit pendant 15 ans, 4 grossesses et les régimes tentés par à-coups, sans phase de stabilisation, m’ont fait vivre le fameux effet yoyo avec reprise du poids perdu, voir même bien plus.

Aujourd’hui j’ai 20 kg de plus. Je tente de manger équilibré, pas trop gras, mais je manque de régularité. J’ai du mal avec les  légumes et même si je n’ai pas de gourmandise particulière, j’ai tendance à grignoter. J’ai connu une période d’anxiété importante, nos situations professionnelles à mon mari et moi ayant été précaires. Aujourd’hui ce sont les enfants qui prennent le relais avec l’adolescence. Même si il est moindre, le stress envahi mon existence et entreprendre un régime me semble aussi absurde que laborieux. Je n’aime pas mon reflet dans le miroir, surtout au niveau de mon ventre et de mes épaules qui se sont épaissies. Je veux pouvoir faire quelque chose… »

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« Mon fiancé a fait sa demande en mariage il y a quelques mois et nous avons tout naturellement commencé à organiser ce bel évènement. Je me suis lancée dans les préparatifs, j’ai commandé la décoration, préparé le menu, choisi ma robe… et alors que cela devrait être « le plus beau jour de ma vie », je me retrouve à douter de mon « oui ». C’est suite aux réunions de famille et aux divergences de vues  sur le déroulement du mariage que  cela a commencé. J’ai pas l’impression qu’il s’agit de mon mariage, d’être respectée dans mes choix, et je ne me sens pas soutenue non plus par mon futur époux. 

C’est l’homme de ma vie , j’en suis certaine mais  ce mariage prend une tournure déroutante, mettant à mal nos familles et notre couple. Il soulève aussi beaucoup d’interrogations en moi et vient remettre en question ma perception de l’existence. Quelle est ma place dans ce schéma traditionnel ? Je n’arrive pas à m’y projeter  et  j’ai peur que l’équilibre qui cimente ma vie soit remis en cause. J’ai peur de l’avenir, j’ai peur d’être malheureuse… »

« J’ai l’impression d’avoir raté ma vie, d’être passé à côté des choses essentielles, d’être moins bien que les autres, moins battant… des situations qui se répètent, les remarques déplacées de certains collègues, leurs comportements irrespectueux d’arrivistes que je ne supporte plus… je ne maîtrise pas ma vie, elle m’échappe… Je ne veux plus attendre que les situations se tassent, que les autres, les évènements décident pour moi.

J’ai pourtant lu beaucoup d’ouvrages sur le développement personnel, je suis d’un naturel plutôt ouvert et toujours de bon conseil pour les autres. Alors comment se fait-il que je me comporte comme si je ne voulais pas changer ?

Je voudrais tellement avoir de l’audace, faire face aux affronts, croire en moi et oser tenter ce qui me plait. J’ai bien un projet mais… »

« Je me suis pour la énième fois disputé avec mon amie, qui est partie en claquant la porte. Cela démarre à chaque fois de la même manière, une remarque en entraîne une autre, le ton monte et c’est la rupture. pour quelques jours, voir quelques semaines. Mon amie, à la retraite comme moi,  est assez possessive et exige que je ne m’occupe que d’elle lorsque nous sommes ensemble. Elle n’accepte aucune remarque, je dois toujours voir les choses comme elle. Par contre elle ne manque pas de me faire des remarques blessantes en me comparant à son ex-mari. Mais faire profil bas, c’est pas dans mon tempérament.

Cela fait 2 ans que nous nous fréquentons et nous avons des sentiments l’un pour l’autre, mais nous n’arrivons pas à vivre sous le même toit.. Nous ne savons pas nous passer l’un de l’autre, non plus, et pourtant nous nous faisons sans cesse souffrir. Mon entourage ne comprend pas notre relation. Mes enfants  ne s’entendent pas avec elle et mes amis me disent de la quitter.

Je ne sais plus où j’en suis dans cette relation qui me fatigue. Que dois-je faire ? Rompre et faire un trait  sur nous où poursuivre en espérant qu’elle change ?

Je ne sais pas, je ne sais pas… »

« Depuis quelques mois, que dis-je, depuis… 2 ans, peut-être même plus à bien y réfléchir, sans que je m’en rende vraiment compte, je suis entrée dans une routine pesante.

C’est au cours d’une journée « sans », vous savez, celle où les catastrophes s’enchaînent : embouteillage, panne sèche, attente sous la pluie, reproches de mon conjoint, rendez-vous loupé, arrivée très en retard à la garderie, surexcitation des enfants… que j’ai craqué. J’en avais marre, marre d’avancer à vue, marre de me sentir fatiguée. J’avais envie de tout envoyer balader.

Une fatigue chronique s’est installée, les vitamines, la gelée royale, les jus d’oranges… rien n’y fait. Et puis j’ai l’impression que plus mon rythme de vie est effréné, plus je m’ennuie.

J’ai pourtant tout pour être heureuse : un mari qui m’aime, des enfants épanouis et en bonne santé, pas de problèmes financiers, mais… il y a un « mais ».

Je sens un vide, un manque; je suis morose, je n’arrive pas à imaginer l’avenir autrement. Je crois que je fonctionne par habitude, par devoir, comme un automate… J’ai perdu l’étincelle qui rend la vie pleine de joie et de surprises. C’est possible de la retrouver ? »

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